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L’origine du « Backyard Living »

Quand on pense aux cours arrière, on pense aux barbecues, aux fêtes de famille et aux moments de détente. Mais ça n’a pas toujours été le cas! Auparavant, la cour arrière n’était pas un endroit laissant place aux loisirs ou au temps libre ; c’était un endroit où l’on travaillait dur!

Après la Deuxième Guerre mondiale, l’économie des États-Unis et du Canada est revitalisée. Le développement des chaînes de supermarchés bat son plein, stimulé par l’invention du centre commercial et par d’autres modèles de vente au détail. Ce changement économique permet aux familles d’acheter en plus grandes quantités sans avoir à s’occuper de cultiver les produits elles-mêmes, grâce aux nouvelles technologies de préparation et de stockage des aliments. Il fallait maintenant trouver un nouvel usage à la cour arrière…

L’économie des ménages passe alors d’une économie autonome à une culture de consommation plus large. Cela signifie que le rôle des loisirs dans la vie du ménage moyen se voit augmenter de manière significative. On se retrouve donc avec plus de temps, mais aussi plus d’espace.

La nouvelle normalité d’après-guerre était donc de posséder un espace vert pour la détente et le loisir. La cour arrière n’était plus utilisée pour son côté pratique ; elle devient un espace démontrant nos accomplissements personnels et notre statut en société, un réel symbole du « American Dream ».

Maintenant que nous disposions d’espace et de temps pour la détente, il ne nous manquait plus qu’une aire de repos confortable. C’est là qu’arrivent la terrasse, le patio, l’acte de faire du barbecue, la piscine privée, la pergola moderne, etc.

Aujourd’hui, la cour arrière est une partie très convoitée de la maison en tant que lieu clé pour créer le reflet de nos valeurs, de nos intérêts et de notre personnalité. On crée notre propre essence du « backyard living » pour passer des moments de qualité avec la famille et les amis et pour les moments de détente que l’on s’octroie. La cour arrière n’a pas toujours joué ce rôle, mais elle a toujours été une partie vitale de nos vies.

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